Les commémorations de l’Appel du 18 juin tombent à pic au moment où la France affronte des difficultés importantes et doute d’elle-même.
Avec son appel à la résistance et à l’espérance, le général de Gaulle nous démontre que rien n’est jamais perdu pourvu que le peuple français se rassemble autour d’un cap clair et d’un projet cohérent.
Résister aujourd’hui, c’est donc refuser la capitulation économique et sociale, l’esprit de résignation qui voudrait faire croire aux Français qu’ils ne peuvent plus rien pour leur pays qui serait, bien que 5ème puissance mondiale, condamné au déclin.
Espérer c’est se battre pour le redressement économique sans quoi rien ne sera possible - ni le paiement des retraites, ni le maintien de la Sécurité Sociale, ni une vie digne de notre jeunesse - et pour un projet cohérent, à la fois efficace et juste, afin de le mettre en œuvre.
Mais, pour cela, il faut bien sûr au préalable briser les tabous, décoloniser le pays qui a pris l’habitude de prendre ses instructions à Bruxelles, à Francfort ou à Washington, et avoir l’audace de faire des choix nouveaux.
C’est pourquoi l’appel du 18 juin est si instructif, si « moderne » : il montre que si les Français reprennent en main leur destin, si l’intérêt supérieur de la Nation et le bon sens dictent à nouveau les choix de leur gouvernement, alors très vite le pays peut retrouver une dynamique, et une voie vers une société plus prospère et plus sûre d’elle-même.
NDA